Messages : 29 Date d'inscription : 13/11/2015 Age : 27 Localisation : Perdue entre mes devoirs et mon bouquin
Débutant Bonnie Flinfletcher | Sujet: [Fanfiction] Quand le passé nous hante Ven 13 Nov - 9:37 | | Bonjour ! Ce qui suit est une fiction Harry Potter inspirée par une fanfiction Harry Potter. Oui je sais ce n'est pas la chose la plus simple au monde.... La fanfiction dont je m'inspire est celle du talentueux Jeconais La déclaration de guerre et traduite par la non moins talentueuse Alixe et sa troupe (Alana Chantelune, Ann de Montréal, Beru ou Bloub, Eva, Gabrielle-trompe-la-mort, m4r13, Fidjii, Ttazz et Vert). C'est une fanfiction humoristique qu'il ne faut pas prendre au premier degré, je le précise. Donc, le contexte de ma fanfiction s'inspire de celle de Jeconais et pour les personnages et le monde, ce sont ceux de J.K.Rowling bien évidemment. Un seul personnage et l'histoire sont à moi. Voilà je crois que je n'ai rien oublié ! Comme je l'ai terminée je vais la poster chapitre par chapitre niark, parce que je suis sadique et que j'espère bien avoir des lecteurs ! - Prologue:
Le professeur déposa une fleur blanche sur la tombe. Cela faisait six mois qu'elle était morte mais il ne ressentait rien de ce qu'il aurait dû ressentir. Seulement un peu de tristesse et un sentiment d'inutilité. Surtout de l'inutilité face à la mort de cette femme. Oh, pas de son point de vue ! C'était plutôt la mort de celle-ci qui lui semblait inutile : elle avait trahi son maître pour revenir du bon côté, était protégée par le ministère de la magie et sa magie était liée à la sienne. Tout ses anciens alliés étaient soit morts soit emprisonnés dans la toute nouvelle prison d’État. Tous sauf un. Il ne savait même pas son nom alors que lui-même avait servi Voldemort un temps avant de devenir un espion. Tout ce qu'il savait, c'était que celui qui avait attaqué Bellatrix Lestrange c'était presque fait découper en menus morceaux et était mort de ses blessures. Mais avant de rendre l'âme, il avait envoyé un Avada sur l'ancienne mage noire et l'avait atteinte. Et voilà comment lui, Severus Rogue, se retrouvait à déposer une simple fleur blanche, avant la rentrée à Poudlard, sur la tombe de son ancienne amante. Un petit bip insistant dans sa poche le fit soupirer. Il prit le portauloin qui s'activa et le déposa dans le hall de l'école écossaise. Il se dirigea immédiatement vers la Grande Salle et s'assit à côté d'Hagrid en le saluant. Après quelques minutes, les élèves de la seconde à la septième année entrèrent et s'installèrent en discutant. Le professeur adressa un signe de tête à Harry Potter et ses amis, qui le lui rendirent, avant de retourner à sa conversation avec Remus Lupin à propos de la potion tue-loup. Enfin, les élèves de première année, guidés par le professeur McGonagall, entrèrent et le silence ce fit. La répartition se déroula de la manière habituelle et le professeur Dumbledore se leva lorsque tous les élèves se furent assis afin de faire son discours habituel.
—Bonsoir chers élèves et chers professeur ! Tout d'abord, les règles habituelles pour nos premières années. Il est interdit à tous d'aller dans la forêt interdite, comme son nom l'indique bien que ça ne semble pas assez clair pour certains.
Un sourire fleurit sur les lèvres de quelques élèves et professeurs qui avaient bien compris de qui parlait le directeur. Celui-ci finit avec le règlement avant de continuer sur un autre sujet.
—Le plus désagréable fait, nous avons le plaisir d'accueillir de nouveaux professeurs, si l'on peut dire ! Pour ceux qui étaient là l'année dernière, vous aurez sans doute remarqué Mademoiselle Black qui aidait le professeur Sifflépine dans le cours d'étude des moldus. Cette année, le professeur Sifflépine étant à la retraite, nous accueillons donc Mademoiselle Black en tant que nouveau professeur d'étude des moldus.
Un tonnerre d'applaudissements s'éleva, et Severus Rogue observa Drago Malfoy qui ne semblait pas plus gêné que ça de la nouvelle profession de sa mère. Au contraire, il applaudissait avec les autres aux côtés de son amie Blaise Zabini.
—Ensuite, le professeur Lupin à accepté, avec l'aval de tous les parents et du ministère de la magie, de reprendre le poste de professeur de défense contre les forces du mal.
Les applaudissements retentirent encore plus fort alors que ledit professeur rougissait légèrement. Bien qu'il adorait son métier, il n'aimait pas être l'objet de l'attention générale, ce qui était plus ou moins normal pour un loup-garou... Quand les applaudissements se furent calmés, Dumbledore continua.
—Et enfin, de toute dernière minute, ce matin pour tout vous dire, nous aurons désormais une stagiaire professeure assistante de potion cette année : Elysabeth Stark. Elle m'a demandé de dire que vous n'étiez pas obligés de l'appeler par ce titre à rallonge, que Mademoiselle ou Elysabeth suffirait. On privilégiera bien évidemment le Mademoiselle, n'est-ce pas ? Elle n'arrivera que demain, pour le début des cours alors soyez bien gentils avec elle s'il vous plaît ! Merci beaucoup et bon appétit !
Là-dessus les plats se remplirent sous les yeux émerveillés des premières années et blasés des autres élèves. A la table des professeurs, Harry Potter remarqua que Severus Rogue était subitement devenu tout pâle et ne semblait pas vouloir avaler la moindre bouchée.
- Chapitre 1:
Elysabeth profitait de la douceur de cette matinée de septembre à Pré-au-Lard. Elle était arrivée le matin même, très tôt, par transplanage. Elle aurait voulu être présente pour la rentrée mais ça s'était avéré impossible à cause de son petit job d'été. Mais finalement, ce n'était pas plus mal : elle était tranquille dans les rues de la petite bourgade voisine de Poudlard et marchait tranquillement. Elle était heureuse de retourner dans son ancienne école et de revoir ses anciens professeurs, y compris lui, le professeur Rogue. Ils s'étaient détestés pendant toute sa scolarité sept ans plus tôt... Dire que ça allait faire huit ans au mois de juillet, elle avait du mal à y croire.
Au portail l'attendait Hagrid, qui la salua chaleureusement. Même si elle n'avait pas été très proche du Garde Chasse durant sa scolarité, elle ne pouvait que se souvenir de celui-ci tant il était imposant. Elle lui rendit son salut et continua vers le château. Ses bagages avaient dû arriver la veille au soir et être mis dans sa chambre. Elle-même ne portait qu'une sacoche sur une sorte d'uniforme qu'elle s'était fait : une jupe courte – à mi-cuisse – une chemise blanche dont deux boutons étaient défaits et une tresse serrée sur son crâne, comme à l'époque de sa scolarité, la cravate en moins. A la place elle portait un médaillon offert par sa grand-mère : une cœurs rouge rubis incrusté dans un socle d'or pur et qui semblait battre de lui-même. Sa grand-mère lui avait expliqué que le rubis était magique et serait d'une couleur différente en fonction de ses sentiments.
Arrivée devant la porte de la salle de potions, elle se sentit nostalgique et un peu anxieuse... Elle avait passé tant de temps ici qu'elle ne savait pas à quoi s'attendre. Le professeur Rogue n'était pas vraiment un homme de changement donc elle s'attendait à trouver la salle en elle-même peu ou prou identique. C'était le professeur qui l'inquiétait. Si elle s'était doutée qu'elle reviendrait faire son stage de professorat ici, elle ne l'aurait pas autant torturé étant plus jeune. Oh et puis zut ! A l'époque le professeur était insupportable – il semblait qu'il avait changé depuis d'après le directeur mais bon – et méritait sans aucun doute son traitement spécial. Et puis le passé était le passé non ? En plus, vu le temps qu'elle avait passé en cours comme en heures de colle (surtout en heures de colle) avec lui, ils étaient presque amis... Déterminée, elle frappa timidement à la porte et entra. Le professeur Rogue était assis à son bureau en train d'écrire elle ne savait quoi alors même que les cours n'avaient pas débutés. Il leva la tête et posa sur elle un regard aussi froid qu'autrefois au milieu d'un visage aussi impassible qu'avant. Elysabeth en frissonna presque de peur. Presque. Elle était de Gryffondor après tout, pas une froussarde ! Avec un grand sourire, elle se dirigea vers lui et s'arrêta juste devant son bureau.
—Bonjour professeur ! Comment allez-vous ? Aussi étrange que cela paraisse, je suis contente de vous revoir !
Il la dévisagea un instant et son regard s'adoucit quelque peu. Apparemment il semblait attendre un piège ou quelque chose du genre qui lui explose à la figure – ce qui était tout à fait son style autrefois – mais sembla rassuré.
—Bonjour Mademoiselle Stark. Je vous ai préparé un petit bureau dans le coin là-bas.
Il désigna le coin à sa droite où un petit bureau attendait effectivement Elysabeth. Il avait l'avantage d'être bien situé sans gêner. Bizarrement, la jeune fille en fut émue. Bien qu'elle nota qu'il n'avait pas répondu au fait qu'elle était contente de le revoir.
—Oh merci, c'est gentil !
Elle se dirigea donc vers son lieu de travail et déballa ses affaires. Un petit sourire étira un instant les lèvres du professeur. C'était exactement les même qu'autrefois ou peu s'en faut. Elysabeth non plus n'avait à son sens pas changé, si ce n'est qu'elle ne semblait plus le détester... Avant que les souvenirs affluent, du bruit se fit entendre dans le couloir. Dans ses robes noires habituelles, Severus Rogue se plaça derrière son bureau et ouvrit la porte d'un coup de baguette.
—Entrez en silence je vous prie !
Les septièmes année obtempérèrent. Même si le professeur s'était un peu adoucit, il ne fallait pas pour autant le contrarier ; c'était qu'il avait pris quelques habitudes en quinze ans d'enseignement... Notamment distribuer des retenues.
—Bien, avant de débuter ce cours, voici Elysabeth Stark, la stagiaire professeure assistante.
La jeune fille se leva salua d'un signe de tête la classe et se rassit. Elle savait qu'il ne valait mieux pas trop retarder le cours du professeur Rogue si elle voulait repartir sur une bonne base. Celui-ci enchaîna sur une potion de base pour les septièmes années. Il expliqua les propriétés de la potion – une sorte de pseudo philtre d'amour – inscrivit les ingrédients au tableau et le numéro de la page dans le manuel. Alors qu'il se dirigeait vers Elysabeth pour lui dire quoi faire, l'écriture au tableau changea sous les yeux ébahis de la jeune fille. Voyant son air ahuri, Rogue se retourna et, voyant cela soupira en lançant un regard noir vers un élève qu'Elysabeth identifia comme étant Harry Potter. Ce dernier haussa les épaules en souriant et s'en fut fini de l'incident. Devant l'air franchement étonné de sa nouvelle collègue, le professeur sourit doucement avant de se pencher vers elle et de chuchoter.
—Étonnée ? Ce n'est certainement pas vous qui auriez pu faire ça...
Et c'était vrai. Quand elle était encore à l'école, si elle avait ne serait-ce que songé à changer l'écriture du professeur, elle se serait fait mettre en retenue à vie – en fait ça n'aurait pas changé grand chose mais peut importait.
—Bien. Ceci dit, vous pouvez passer dans les rangs et aider les élèves en difficulté. Faites attention, certains sont des experts en explosion.
Elle hocha la tête en retenant une vanne. Elle-même avait été une experte en explosion. Sauf que c'était volontaire et calculé précisément pour que la potion atterrisse sur Severus Rogue. Et il le savait, bien entendu. C'était au point ou elle le soupçonnait de prendre plus ou moins sa dernière revanche face à son désir de ne pas repartir en guerre. Elle fit ce qu'il demandait.
Après deux heures de cours commun aux Gryffondors et deux heures de cours approfondis pour ceux ayant choisi une option de potion, toutes maisons confondues, ce fut l'heure d'aller manger. S'étirant sur le chemin de la Grande Salle, Elysabeth soupira en se disant que c'était décidément difficile d'être stagiaire professeur assistant... Elle était partie en avant du professeur Rogue qui parlais de sa potion avec un élève – un certain Drago Malfoy si sa mémoire était bonne. Dans la Grande Salle, elle stoppa en se mettant sur le côté. Rien n'avait changé. Sauf elle, qui allait maintenant s'asseoir à la table des professeurs.... Un peu perdue, elle décidait d'attendre Rogue quand une main se posa sur son épaule. Se retournant, elle se trouva nez à nez avec le professeur McGonagall.
—Professeur Mcgonagall ! Vous m'avez surprise ! —Oui, je t'ai vu sursauter ! Viens, je vais te conduire à ta place si tu veux ! Tu dois être un peu perdue. —C'est vrai, merci beaucoup !
Soulagée, elle la suivi jusqu'à la table où elle dû s'asseoir à côté d'un homme qu'elle n'avait jamais vu. A sa droite restait une place libre et ensuite venait Hagrid. Elle sourit à ce dernier. L'homme à sa gauche lui sourit et elle lui rendit son sourire. Il lui tendit la main en se présentant et elle la serra.
—Bonjour, je suis Remus Lupin, professeur de DCFM ! Je suppose que tu dois être Elysabeth ? —Exact professeur Lupin ! Enchantée ! —Oh, tu peux m'appeler Remus. Ta première journée se passe bien ? —D'accord, Remus. Et bien, je n'ai pas à me plaindre considérant que je suis l'assistante du professeur Rogue et que l'on se détestait mutuellement quand j'étais encore élève ! —Ah ! Il faudra me raconter cette histoire ! —Il n'y a rien à raconter, Remus...
Ledit professeur Rogue venait de s'asseoir à la droite d'Elysabeth. Il continua.
—Je venait de commencer mon professorat et elle s'est empressée de me rendre la vie dure, dès sa deuxième année. —Ce n'est pas ma faute, vous étiez détestable ! —Vous n'étiez pas mal dans le genre non plus !
Les regardant s'affronter du regard, Remus cru un instant que des éclairs allaient jaillir. Fort heureusement, les plats apparurent sur la table et le repas commença. Pendant toute la durée de celui-ci, Elysabeth conversa avec le professeur de DCFM, ignorant superbement son voisin de droite qui faisait de même à son égard, parlant avec Hagrid de quelques plantes dont il aurait besoin... Honnêtement, la jeune fille avait cru, quand le directeur lui avait dit qu'elle travaillerait avec Severus Rogue, que ça se passerait plus mal. Aussi était-elle plutôt satisfaite.
- Chapitre 2:
Le temps était passé très vite, occupé par les cours et les vacances et encore les cours. Noël était arrivé. Peu d'élèves étaient restés et la famille Weasley ainsi qu'un certain Sirius et sa petite amie les avaient rejoint. Une seule grande table était dans la Grande Salle et les quelques professeurs présents s'étaient joints aux élèves. En tout, ils devaient être un peu plus d'une vingtaine. Au milieu du repas, le directeur se leva un grand sourire sur le visage.
—Mes amis, en ce soir, une semaine avant Noël, je vais vous proposer une fête spéciale. Voilà l'idée : une soirée filles où les garçons sont interdits. Les filles l'organisent et piègent le chemin jusqu'à leur lieu de fête. Le but pour les garçons est de se mêler à la fête. La Grande Salle sera libérée durant l'après-midi si c'est ce que vous souhaitez évidemment. Qu'en pensez-vous ?
Tout le monde le regardait. Le professeur Rogue était devenu un peu plus pâle à l'idée qu'Elysabeth puisse organiser les pièges. Il en avait d'assez bons souvenirs et s'ils étaient nets, ils n'étaient certes pas très agréables. Cependant, après un moment de chuchotements et de débats, l'idée fut adoptée presque à l'unanimité. Les filles quittèrent la salle en riant et en imaginant mille et une choses. Elysabeth en particulier avait pleins d'idées. De son côté, Severus Rogue rentra dans son appartement. Là-bas, il se planta devant une petit boîte rangée dans un trou dans le mur. Doucement, il fit un petit bruit du genre d'un soupir, le même qu'il faisait quand il corrigeait ses copies et que ses élèves étaient désespérants. La boîte s'ouvrit et une petite cheerleader en sortie en levant ses pompons et sa jambe gauche au rythme de ses « Go ! Go ! Go ! », agrémentés d'un petit message ''vous allez y arriver professeur !''. Il sourit, nostalgique. C'était un petit cadeau d'Elysabeth, au moment de corriger les BUSES dans sa cinquième année. Elle avait parsemé le château de ces petites boîtes, parfois pour aider des élèves mais le plus souvent pour l'embêter lui. Il hésita un instant avant de soupirer doucement et de dire sèchement « c'est assez ». Le petite cheerleader s'inclina et rentra dans la boîte qui se referma. Il en caressa doucement le couvercle, des sentiments qu'il croyait perdus refaisant surface. A l'époque, il se souvenait avoir mit deux semaines avant de trouver l'astuce pour faire cesser le petit personnage, réduit à vivre dans son bureau... Il se laissa tomber dans son canapé en desserrant le col de sa robe noire et en faisant voler vers lui un verre et une bouteille de Whisky Pur Feu. Oh, il ne se soûlerait pas, il boirait juste un ou deux verres, histoire de se préparer....
Le lendemain, toutes les filles encore présentes s'étaient réunies dans la salle sur demande. Des chaises étaient placées devant une petite estrade et les quelques jeunes filles s'y installèrent. Narcissa Black et Elysabeth se tenaient sur l'estrade. Elles étaient devenues très amies, surtout que la première ignorait tout de ce que la seconde avait fait subir au professeur Rogue. Elles avaient discuté via leurs MMails jusque tard dans la nuit – telles deux adolescentes – et avaient mis une sorte de plan au point. Elles l'exposèrent aux autres filles qui furent enchantées. Quelques modifications furent apportées puis on distribua les tâches : nourriture et boissons seraient confiées à Hermione Juanita et Ginny via Dobby ; la musique à Luna, Fleur et Molly Weasley et les autres aideraient pour les pièges. Ceux-ci n'avaient rien de très compliqué mais il fallait du temps pour les mettre en place, aussi se mirent-elles immédiatement au travail.
Enfin arriva le grand jour. Plus celui-ci avait approché et plus Severus l'avait redouté. Les autres garçons n'avaient pas voulu le croire et le professeur Dumbledore l'avait même obligé à participer... Si ce n'était pas une honte ça ! Ils s'étaient divisés en deux groupes : les frères Weasley et Harry d'un côté ainsi que Drago et Terry, de l'autre le directeur, Remus, Sirius, Severus, Arthur Weasley, Dean et Seamus. Ceux-ci étaient restés exceptionnellement cette année-là et ne le regrettaient pas. Ils étaient légèrement désavantagés en nombre mais à l'humble avis du professeur de potion, celui-ci importait peu face aux pièges d'Elysabeth Stark, tout comme la relative puissance de Harry ou de Dumbledore.... Ils allaient devoir faire preuve de ruse et d'intelligence. A ce niveau, il estimait qu'ils étaient à peu près à égalité.
Les deux groupes étaient partis de points différents – de là où ils s'étaient réunis en fait – et étaient parti en quête de la petite fête. Le professeur Dumbledore les mena vers la Grande Salle, puisque ces demoiselles avaient demandé à la libérer. Par soucis d'égalité, il avait donné cette information à Harry, un peu plus tôt. De toute façon, les aller-retours incessants des filles avec des décorations leur avaient mis la puce à l'oreille. Sur ses gardes, Severus surveillait tous les coins, s'attendant à découvrir une diablerie à chaque détour. Les autres bavardaient gaiement, ne sachant pas ce qui les attendait. Soudain, au détour d'un couloir, ils tombèrent sur Parvati Patil, assise par terre, en train de se masser la cheville en pestant. Les voyant arriver, elle fit un grand sourire un peu contrit.
—Bonsoir professeurs ! Et Dean et Seamus !Je crois que j'ai un problème...
Ni une, ni deux, Remus et Sirius étaient à côté d'elle pour regarder sa cheville. Tout le monde se mit en cercle autour d'elle pour l'examiner aussi. Finalement, on décida de l'emmener à l'infirmerie. Sirius la souleva doucement de terre. Soudain, elle fit un grand sourire sadique et dit « Boom ! » avant de littéralement exploser. Un épais brouillard venait d'entre les bras du Maraudeur un peu sonné et se répandait autour du groupe totalement choqué. Le professeur Rogue, qui connaissait cela, se mit à jurer.
—On s'est fait avoir, ce n'était pas Mademoiselle Patil mais une illusion créée exprès pour répandre un brouillard si jamais on la soulevait ! —Ce n'est jamais que du brouillard ! On aura du mal à avancer mais on y arrivera.
Disant cela, Remus essaya de faire un pas... Et resta cloué au sol.
—Non Remus, ce brouillard est collant. Il s'accroche à nos vêtements et nous fixe au sol... C'est extrêmement difficile de s'en débarrasser.... —On dirait que tu le connais ce tour ! —Effectivement Sirius... J'en ai déjà été victime... La toute première fourberie de Mademoiselle Stark à mon encontre, il y a de cela treize ans !
Silence surpris. Tout le monde savait désormais le passé houleux des deux professeurs (dont une pas titulaire mais qu'importe), mais de là à ce qu'elle reprenne des blagues qu'elle avait faites il y a treize ans... Cela voulait-il dire qu'ils avaient un avantage ?
—Et... tu sais t'en défaire ?
Severus fusilla Sirius du regard.
—Non, à l'époque j'ai du faire cours collé dans ce brouillard devant toute sa classe morte de rire. A la fin de l'heure, ça s'est évaporé...
Nouveau silence.
—Et si on essaie un sort d'évaporation justement ? Ou de ventilation ? —Bonne idée Seamus.
Le professeur Dumbledore se concentra et un vent assez fort monta dans le couloir. Au bout de dix minutes environ – et plusieurs perles de sueur sur le visage du directeur – le brouillard se leva paresseusement et les libéra. Croisant les bras, le professeur Rogue les regarda tous un instant et ils pris la tête, allant tout de même vers la Grande Salle.
- Chapitre 3:
Le groupe du professeur Rogue avait marché prudemment pour atteindre la Grande Salle et aucun piège ne s'était ouvert devant eux. Mais voilà, maintenant ils étaient à quelques mètres de la Grande Salle, à l'autre bout du hall pour être précis. Et devant la porte de leur objectif se tenait une femme aux cheveux rouges en armure jaune, une lance dans la main droite, l'air pas gentil du tout. Tous les hommes du groupe déglutirent plus ou moins bruyamment quand soudain, Dean reconnu la femme en question.
—Je sais qui c'est... C'est Erza Scarlet, une des héroïnes d'un manga... une sorte de dessin animé moldu japonais... Elle est super dangereuse mais elle n'existe pas alors au moins on sait que c'est le piège...
Ils réfléchirent. Il était bien évidemment hors de question de passer devant cette Erza qui ferait quelque chose qui les retarderait... Finalement, Arthur Weasley proposa de passer par dehors. Faisant le plus grand détour possible, ils atteignirent la porte du hall et se rendirent sous les fenêtres de la Grande Salle. A l'intérieur, ils entendaient de la musique et des rires. Se concertant du regard, Sirius et Remus créèrent un escalier et le premier grimpa. Arrivé à la fenêtre, il commença par passer sa main à travers sans s'occuper de la pièce. Puisqu'il n'y avait aucun danger, il fit signe aux autres que c'était bon et passa par la fenêtre. Le professeur Rogue était étonné de la simplicité avec laquelle ils avaient atteint la salle. Il le fut moins quand il entra à son tour. Celle-ci était vide, seule une petite boîte en bois jouait de la musique au milieu de la pièce. C'était assez effrayant.
—Apparemment, nos voix ne peuvent pas passer parce qu'on arrêtait pas de dire de ne pas venir.... —Ça ne m'étonne même pas...
S'approchant prudemment de la boîte, Remus saisit un papier et le lu silencieusement avant de le tendre à Rogue.
—Tient, c'est mis qu'il n'y a que toi qui peut actionner la boîte et nous faire sortir de là.
Effectivement, sur le papier était noté : « Cette boîte est magique et vous empêche de sortir. Seul Severus Rogue peut actionner le mécanisme et ouvrir les portes ». Reniflant d'une façon légèrement méprisante, il rendit le papier à Remus en précisant.
—Ce n'est pas moi mais mon nom qui actionne la boîte, c'est pour ça qu'il est souligné. —Alors il nous suffit de dire « Severus Rogue » pour....
Dean n'eut pas le temps de finir qu'un déclic se faisait entendre et tout le monde se retrouva projeté au mur, collés aux poignets et aux chevilles par une sorte de chewing-gum géant et gluant rose.
—Espèce de crétin, c'était un piège ! Je suis certain qu'on peut sortir tranquillement de cette salle sans avoir à actionner la boîte !
Ledit crétin baissa les yeux. Soudain, la boîte s'ouvrit et une version grandeur nature d'Elysabeth apparu, un sourire moqueur aux lèvres.
—Et bien et bien ! Je ne pensais pas que vous tomberiez à nouveau dans le piège professeur Rogue ! —Oh mais si ça n'avait tenu qu'à moi, je ne serais pas tombé dans le panneau très chère...
Il avait pris un ton ironique qui fit sourire un peu plus la représentation virtuelle de la jeune fille.
—Oh, mais je veux bien le croire ! De toute façon...
Elle s'interrompit en levant les yeux vers une fenêtre avant de sourire, s'excuser et disparaître. Juste au moment où la boîte se refermait, Harry Potter arrivait. Voyant tout le monde suspendu aux murs, il cria aux autres de ne pas venir. Peine perdue : Ron apparu et se joignit à lui. Finalement, tous arrivèrent et Dumbledore leur expliqua que c'était normal. Il voulu leur dire ce qu'il en était pour la petite boîte au milieu de la pièce mais sa voix disparue aussitôt. Un charme de silence intégré à la pâte rose bonbon faisait que les prisonniers ne pouvaient pas prévenir les autres. Bill prit la carte et se mit à lire.
—Cette boîte est magique et vous empêche de sortir. Seul Severus Rogue peut...
Il n'eut pas le temps de finir qu'ils se retrouvaient tous pendus aux murs et que la représentation virtuelle d'Elysabeth revenait. Pendant une heure, elle se moqua d'eux : du si grand Harry Potter qui avait vaincu Voldemort et qui, parait-il, avait tous les pouvoirs ; du tout puissant directeur incapable de se libérer ; des frères Weasley, si fiers de leur nombre qu'ils en oubliaient d'être intelligent... Bref, tous y passèrent. Puis vint le tour de Severus Rogue...
—Et vous professeur, si courageux, si intelligent, qui avez risqué votre vie en étant espion vous ne pouvez pas vous libérer non plus ? Vous n'avez qu'une chose à faire finalement, et je vais vous dire quoi : révélez à tous ce qu'il s'est passé le dernier jour des cours, le... —C'est assez !
L'image s'évanouit d'un coup, comme la petit cheerleader de sa boîte. Les liens se rompirent et ils tombèrent à terre. Le professeur de potion se sentait bête. C'était la même boîte mais il n'avait pas pensé à dire la même chose pour l'arrêter... Résultat, il y avait faillit avoir une catastrophe... Si quelqu'un savait... Il ne préférait même pas y penser. Il s'approcha de la boîte restée ouverte. Au fond, une potion diffusait son parfum dans l'air : la potion « ça m'agace » qui rendait toute chose insupportable. Elle avait dû l'agrémenter d'un sort qui ciblait la potion sur la représentation virtuelle ce qui faisait qu'il avait été énervé, comme la première fois qu'il avait découvert sa cheerleader. Tous les autres sortant, il les suivit en laissant là toutes ses pensées. A la porte, la guerrière les regardait en leur faisant signe de passer. Par terre, Percy Weasley se relevait doucement. Ron expliqua qu'il avait voulu négocier et s'était effondré. Au final, il dormait juste mais c'était quand même impressionnant. Tapant dans ses mains, Drago posa une question cruciale.
—Bien, maintenant qu'on est libre, une idée d'où peu se dérouler la fête ?
Chacun réfléchit quand l'évidence apparut : la salle sur demande. Ils firent le chemin tous ensemble cette fois-ci. Mais aucun piège ne les attendait et ils arrivèrent sans encombre. Devant la salle sur demande, adossée au mur, les attendait Elysabeth Stark en personne.
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