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| | [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents | |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Jeu 2 Jan - 20:11 | | [Header en création]
Boujour et bienvenue sur mon recueil de nouvelle où je posterais certain de mes écris pour que vous me donner votre avis. Avis constructif, positif ou négatif, bien entendu. Je compte sur vous pour me signaler mes fautes éventuelles et me conseiller.
Je me permets également de réservé quelques postes au cas où...
Nouvelle #1
J'ai écrit le début il ya longtemps, mais j'ai modifier l'histoire initial pour en faire une nouvelle bien plus courte. Je l'ai finalement terminer en mai 2013. Texte corrigé. Bonne lecture ! - La Bibliothèque oubliée:
La clé tourna une dernière fois et la porte s’ouvrit. La jeune fille s’avança et referma la porte derrière elle. Elle ouvrit la bouche comme pour annoncer son arrivée mais sembla se raviser et se tut. Plutôt grande, pâle et mince, elle avait de longues mèches blondes, un nez fin et des yeux verts. L’ensemble était joli si on omettait de préciser qu’un air glacial semblait fixé sur ses traits.
La maison était immense. Immense et désertique. Elle était seule, et sans prendre la peine d’enlever son manteau elle monta les deux étages qui la séparaient de sa chambre et donc ferma la porte derrière elle. Enfin un sourire éclaira son visage et elle soupira en se laissant glisser le long du mur.
Elle s’assit à son bureau et sortit ses affaires, ouvrit un cahier et soupira. Aujourd’hui encore on lui avait fait des remarques sur son silence. Les mots de son camarade lui revinrent en mémoire : « Camille ? Tu es dans notre classe cette année ? ».
De simples mots qui lui avaient percé le cœur aussi sûrement que si on l’avait poignardée. Elle n’y pouvait rien si elle disait rien ou presque. Cela fera dix ans la semaine prochaine. Dix ans que ses parents étaient morts. Morts assassinés. Jamais elle n’oublierait la vision de ses parents, dans leur petite maison, qu’elle avait découverte en revenant de l’école. Elle hantera ses rêves jusqu'à sa mort.
Consciente quelle ne pourrait pas ce concentrer maintenant, elle décida de descendre à la grande bibliothèque. Elle s’approcha du mur, fit coulisser le passage et se faufila à l’intérieur. Elle avait découvert ce passage il y a cinq ans…
Camille avait onze ans le jour où elle découvrit ce passage. Elle était seule dans l’immense manoir de sa tante. Sa tante voyage beaucoup et Camille ne la voit que rarement. Elle était donc seule dans l’immense maison et, en jouant dans sa chambre, elle avait découvert le passage. Camille avait décidé de l’explorer. Elle descendit des marches taillées dans la pierre, et arriva dans une grande salle pleine de livres.
Une bibliothèque. La plus grande qu’elle n’ait jamais vue. Plus grande que la plus grande qu’elle pouvait imaginer.
Une bibliothèque pleine de poussière et de toiles d’araignées. Des milliers de couloirs qui partaient dans tous les sens jusqu'à former un labyrinthe.
Des millions d’étagères en bois qui recouvraient la totalité de l’espace disponible à l’exception d’un bureau en chêne massif au centre du dédale.
Des milliards d’ouvrages de toutes les formes, de toutes les matières, de tous les temps et de toutes les langues.
Camille avait mis deux mois à tout nettoyer et à cartographier mentalement les lieux. Au bout de cinq ans, elle les connaissait par cœur.
Elle avait mis un an à lire tous les ouvrages en français, en anglais et en allemand. Une autre année pour tous les écrits en espagnol, italien, portugais, grec et latin. Au cours des deux dernières années elle avait appris l’arabe, le chinois et le japonais ainsi que d’autres langues mortes.
Aujourd’hui elle avait lu la quasi totalité de la bibliothèque et apprit à lire environ cinquante langues. Apprendre à parler ne l’intéressait pas. Lire suffisait. Camille avait également répertorié la totalité des rayonnages.
Arrivée à un bureau, Camille remarqua qu’il lui restait un seul livre à lire.
Un livre qui était écrit dans une langue inconnue.
Un livre qu’elle avait examiné à y voir flou.
Un livre qui était composé d’un mélange de symboles et de lettres anciennes venant des quatre coins du globe.
Mais un livre qu’elle lirait parce qu’elle était, sans le savoir, la gardienne de la bibliothèque oubliée.
Nouvelle #2
J'ai écrit cette nouvelle il y a quelques moi également, fin mai 2013. Il y avait une suite de prévues, mais elle n'est plus à l'ordre du jour... Bonne lecture ! - La faucheuse:
La lettre est là. L’enveloppe crème avec son prénom, écrit d’une écriture allongé, à l’encre noire. « Élise Chinigam».
Chaque jour elle est là. Posé à la même place, au centre de son bureau. Elle l’attend. Depuis toujours. Pour toujours.
Élise prend le temps de déposer ses affaires. Rien ne presse. Elle a le temps. Aujourd’hui elle est heureuse. Le garçon qu’elle observe en secret depuis maintenant plus d’un an l’a raccompagné chez elle. Il l’a même invité au bal du mois prochain. Cette pensée fait naitre un sourire sur ses lèvres. Elle a hâte.
Mais la lettre est toujours là. Elle nargue. La tente. La démoralise. Ouvrira ? Ouvrira pas ?
Elle l’ouvrira. Elle le sait. Elle n’a pas le choix.
Mais ce soir, Élise ne veut pas y penser. Elle a décidé de l’ouvrir le plus tard possible.
Parce qu’elle à l’impression que c’est un rêve. Elle, une fille timide jusque dans son apparence, a réussi à parler avec le garçon de ses rêves. Un garçon tout aussi timide qu’elle, et dont les cheveux presque blanc, perpétuellement en bataille, la font fondre.
Elle se tourne vers le miroir et s’observe. Petite. Menue, presque frêle. Un carré court de cheveux charbon. Des yeux d’obsidiennes. Une peau pale. Vêtu d’une robe aussi sombre que ses cheveux, la seule touche de couleur de l’ensemble est un médaillon d’argent, serti d’une pierre noir en son centre, pendu a son cou. La physique classique d’une fille timide qui ne veut pas attiré l’attention. Ce qui lui a permis d’observer sans se faire voir.
Elle s’assied devant son bureau et sort, d’un tiroir fermé a clé, un album bleu. Il contient toutes les photo, prises en cachette, qu’elle a de lui. La plupart son de dos ou des photos de groupes qu’elle a recadrer.
L’enveloppe l’attire. On a toujours envi de ce qu’on s’interdit. Et plus elle essaye de l’ignorer plus elle la voit.
Alors, n’y tenant plus, elle l’ouvre.
Elle n’aurait jamais du. Il aurait fallut qu’elle la laisse fermer le plus possible. Essayer de sourire le plus longtemps possible.
Une larme coule sur sa joue, puis une autre. Et encore une autre. Encore et encore sans qu’elle puise les arrêtés.
Elle tomba a genoux, chiffonnant le papier d’une main, tenant l’autre contre son cœur. Un gémissement s’échappa de sa gorge et elle laissa tomber la feuille.
C’est une feuille du même crème que l’enveloppe et, à l’encre noire et de la même écriture, étaient aligné, les uns en dessous des autres, dix nom.
Le dernier était « Antoine Vatrus ». Le nom du garçon qu’elle aimait.
Entre ses larmes la jeune fille regarde par sa fenêtre. Le soleil se couche. Crépuscule. Elle n’a plus beaucoup de temps. Et aucun moyen de l’empêcher. Elle n’avait pas le choix. Elle allait devoir faire ce qu’elle faisait tous les soirs depuis plus de sept ans. Elle allait faire ce que sont père avait fait, et ce que le père de son père avait fait avant elle. Elle n’avait pas le choix. Elle ne l’avait jamais eu. Elle savait que si elle ne le faisait pas quelqu’un le ferai à sa place. Elle devait le faire. Comme une ultime preuve d’amour pour lui.
Un corbeau se posa sur le rebord de sa fenêtre et, comme pour la prévenir, frappa le carreau avec son bec. Ce qui eu pour effet de sortir Élise de sa réflexion.
Alors, elle ouvrit la fenêtre et laissa l’oiseau se posé sur son épaule. Ce dernier tourna la tête vers elle, comme pour lui demander si elle était prête. Elle hocha la tête.
Le soleil disparut sous l’horizon. Et la nuit envahie tout, se faufilant dans les moindres ruelles et s’infiltrant partout. Élise écarta les bras pour accueillir l’ombre qui venait vers elle. Juste dans son médaillon. La pierre brille et son obscurité la pénètre. C’est la deuxième face d’une pièce.
Ombre parmi les ombres. Elle sort d’un replis de la cape du est apparut sur ses épaule une faux d’acier noir.
Le corbeau poussa un cri rauque et s’envola. Comme une sentinelle ou comme un mauvais présage.
Elle monta sur le rebord de la fenêtre. Elle allait le faire. Elle n’avait pas le choix. Elle ne l’avait jamais eu. Elle allait faire son métier.
Elle était la faucheuse. Elle fauchait les vies des gens, dont les noms étaient inscrits dans la lettre qu’elle recevait tout les soir. Elle faisait son métier. Elle était une voleuse. Elle volait la vie des gens qu’on lui avait indiqué pour cible.
Elle sauta. Elle n’avait pas le choix. Elle faisait son travail. Elle était la faucheuse.
Nouvelle #3
Je laisse de la place pour la suite de la nouvelle 2, cette suite n'est pas encore écrite ! Nouvelle #4
J'ai écrit cette nouvelle en automne pour un concours sur le thême d'halloween sur AS. Dites moi ce que vous en pensez ! Bonne lecture ! - Hallowenn's Queen:
Elle ne sait pas vraiment comment elle a fait pour arriver là. Mais elle est ici, seule dans cet océan de ténèbres que la faible lumière fournie par sa minuscule lanterne ne parvenait pas à disperser. Anna regarda autour d'elle et essaya de percer l'obscurité qui l'entourait. Peine perdue, elle y était comme emprisonnée. Elle se sentait engluée dans ce noir tel un minuscule papillon prit dans un nuage d'orage ou dans de la fumée, qui finit par mourir étouffé. Mais elle ne voulait pas mourir, pas encore, pas tout de suite. Elle tenta de se lever pour explorer cet environnement inconnu et qui la mettait mal à l'aise. Ses efforts furent vains, ses genoux étaient comme collés au sol. Elle avait l’étrange impression d'être immobilisée sur ce qui semblait être de la fumée, de l'eau noire ou du vide. Et ce silence, ce silence lui perçait les tympans par sa lourdeur et son poids muet. Anna sentit la panique commencer à monter depuis le bas de son ventre, elle chercha à la retenir, mais n'y parvient qu'à moitié. Ses doigts se serrèrent avec fébrilité autour de l'anse du seul objet qu'elle possédait. Soudain, à travers l'eau noire, elle aperçut des globes lumineux. Ils émergèrent en tourbillonnant autour d'elle et commencèrent à lui susurrer une mélodie étrange. La jeune fille n'arrivait pas à comprendre les paroles, mais leur sens était implicite. C'était une menace. Une mise en garde. Les globes avaient beau éclairer la scène cela ne la rendait pas plus rassurante pour autant. Si Anna était terrifié il y a quelque instant, c'était par l'atmosphère pesante qui régnait, à présent la panique qui naissait dans son bas ventre était remplacée par quelque chose s'approchant de l’intérêt. Anna aurait voulu se lever pour danser au milieu des globes, car malgré le côté macabre et stressant de la mélopée, elle était belle et entrainante. Malheureusement, elle ne pouvait toujours pas bouger, elle se contenta donc de contempler les bulle de lumière virevolter autour d'elle.
Elle sentit tout d'un coup, un doigt froid remonter le long de son cou. Un frisson la parcouru, elle aurait voulu se retourner pour écarter cette main de son corps. Elle détestait qu'on la touche, mais elle haïssait encore plus ne pas savoir ce qui frôlait ainsi son épiderme. Mais ce n'était plus uniquement ses jambes qui étaient paralysée, tout son corps refusait de bouger. La main se glissa contre sa nuque et tira délicatement sa tête vers l'arrière, révélant ainsi le visage de la créature. Ou plutôt le crâne qui lui servait de tête. Anna ne pouvait détacher son regard des orbites vides et sombres qui la fixaient. La beauté macabre qui lui faisait face la fascinait autant qu'elle la repoussait. La musique avait baissé d'intensité pour laisser place au squelette qui chantait maintenant en soliste. La voix, tout comme les yeux, l'hypnotisait - magnifique et horrible à la fois. À moins que ce ne soit ces paroles vibrantes dans son esprit qui l'horrifiaient à ce point. Le squelette passa ses membres osseux sous les genoux et les épaules d'Anna et la souleva. Comme si elle n'avait jamais été scellée au sol. La jeune fille ne sut jamais vraiment s’ils s'étaient enfoncés dans le sol ou s’ils avaient volé vers les ombres qui ondulaient au-dessus d'elle. Toujours est-il, que le macabre chevalier et sa princesse arrivèrent bientôt devant un château. Le refrain qui résonnait encore, semblait vouloir pénétrer dans la tête et dans les poumons d'Anna, se graver dans son cerveau, couler dans son sang, résonner avec son coeur. Avec son âme.
La jeune fille aurait voulu se boucher les oreilles, faire cesser cette rengaine qui la pressait comme un étau. Mais elle ne pouvait pas, elle gisait comme une marionnette sans fils dans les bras d'os de l'homme. Il pénétra dans le palais par les escaliers de la porte principale, ceux-ci semblaient avoir été taillé dans l'obsidienne et étaient recouvert d'un tapis orange.
Le château entier semblait avoir été sculpté dans un bloc de cristal noir, les plafonds hauts en arcs brisés, les lourdes décorations et les gargouilles donnaient au bâtiment un air de cathédrale. Ou de mausolée. Ils traversèrent un long couloir dans lequel les pas du squelette, qui ne l'avait toujours pas lâchée, dans le silence que seuls l’échos de ses pas troublait. Pas tout à fait le silence, car les fantômes qui s'inclinaient devant eux, tels des serviteurs devant leur Roi, fredonnaient encore l'étrange mélopée. Anna avait envie de leur crier de se taire, de leur hurler qu'elle préférait mille fois le silence oppressant de tout à l'heure que cette mélodie terrifiante. Mais elle ne le fit pas. Elle ne pouvait pas le faire. Son corps ne lui répondait plus. Il ne lui appartenait plus. La musique pénétrait dans son cerveau, le faisant doucement glisser dans un état léthargique. Alors, elle comprit. Elle comprit qu'elle aurait dû s'inquiéter avant d'apercevoir le château. Avant que le squelette ne la porte, qu'il ne la touche, que les lumières apparaissent et que la musique commence. Elle aurait dû s'inquiéter quand elle s'était éveillée dans cet endroit étrange et mystérieux, entre eau et air, entre ombre et lumière, entre terreur et stupéfaction. Maintenant c'était trop tard, bien trop tard. Son cerveau, son plus fidèle serviteur, avait déjà été atrophié et devait l'abandonner dans cette fâcheuse situation. Mais sans lui elle ne s'en rendait pas compte. Sans lui elle n'était qu'une poupée de chiffon.
Le squelette la déposa délicatement sur un trône aussi noir et glacé que le reste du palais. Il lui caressa doucement la joue d'un geste lent avant de la caller, plus ou moins droite, grâce à des coussins orange. Il se releva et s'éloigna de quelques pas. La tête d'Anna bascula sur le côté, comme l'aurait fait celle d'un pantin sans fils, celle d'un pantin brisé. Devant l'estrade sur lequel était placé le trône dans lequel reposait Anna, et où le Roi squelette scrutait la salle, se trouvait un mélange hétéroclite de fantômes, esprit et monstres de toutes sortes. Lorsque le souverain de ce monde de ténèbres leva les bras vers les plafonds sculptés de gargouilles, ils s'agenouillèrent tous devant lui. -Mes chers sujets... Le peu de bruit qui subsistait dans la salle se dissipât lorsque le squelette leva les bras, seule persista l'hymne d'halloween. Mais dans cet univers, il était tout le temps présent, tout comme le bruit du vent, de la mer, de la pluie dans le nôtre.
-Je vous ai rassemblé ici pour souhaiter... Il fit un geste vers Anna, qui contemplait la foule de ses yeux vides, la tête penchant dangereusement sur le côté. -Welcome to the Halloween's Queen Le visage de la poupée qui était sur le trône se fendit d'un sourire monstrueux, son corps tressauta comme celui d’un pantin dont on aurait brutalement tiré puis relâché tous les fils. La foule accompagna les mouvements saccadés de leur nouvelle Reine de rires effrayants. Le Roi s'approcha d'elle, la saisit par la taille et la colla contre lui pour l'entrainer dans une valse funèbre. Le corps d'Anna ne la soutenant plus, le squelette dirigeait ses mouvements, seule sa tête continuait à se balancer en arrière au grès de la danse. Le squelette savait que la transformation n'était pas finie, encore quelques heures et l'âme d'Anna aurait complètement disparu au profit de celle de sa femme. Les âmes humaines ne résistaient pas longtemps à l'atmosphère de ce monde, les corps un peu plus, mais il fallait changer d'enveloppe régulièrement. L'année prochaine, ce serait son tour. En attendant, l'esprit d'Anna irait errer dans un dédale d'ombres où elle se perdrait à tout jamais.
Nouvelle #5 New
A l'origine, ce texte n'est pas une nouvelle, mais l'ouverture pour un Rp. J'avais néanmoins assez envie de vous le faire partager et d'avoir vos avis dessus. - Puisque je le veux...:
Dans l’esprit du jeune professeur de tir, absolument tout avait disparut, à l’exception du centre de la cible de papier déjà percée et déchirée par ses nombreux tir, et de la balle. Il avait effacé le reste, et laissé sa concentration rendre ces deux choses extrêmement précises. Le reste n’avait pas ou plus d’importance. Alix savait plus qu’il sentait le pistolet dans sa main, sa paume et ses longs doigts agiles entourant parfaitement la crosse dans une posture qui ne faisait que montrer une habitude ainsi qu’une longue expérience. Dans l’alignement de son œil rubis, le viseur s’était rivé sur le support en bois contreplaqué couvert d’une épaisse couche de mousse, visible par le trou que ses balles précédentes avaient fait dans la mince feuille imprimé.
Son indexe appuya sur la gâchette, et la balle partie. Filant à toute vitesse, propulsé par la force de pression qu’avait exercé la minuscule explosion à l’intérieur de l’arme. Sa prunelle habitué à suivre de tel objet parvient néanmoins à percevoir sa trajectoire jusqu'à ce qu’elle percute l’endroit précis où il avait visé. Le centre de la cible.
Alix baisa alors son arme vers le sol et fit glisser dans son autre main le chargeur à présent vide de l’arme. Il le glissa dans un espace prévu à cet effet dans sa ceinture et en tira un nouveau qu’il inséra d’une geste sec et vif dans le revolver avant de le changer de main, et de le prendre dans sa paume droite. Il se remit en position de tir et se concentra, l’exercice se révélant plus compliqué cette fois. En effet, le jeune canadien avait apprit à tirer de la main gauche, son œil directeur-et le seul qui lui restait- étant celui-ci. Mais il n’était pas ici pour faire des choses faciles. Au contraire.
Il tira une première fois, et la détonation prisa le silence des alentours. Un nouveau trou apparu sur la cible, bien plus loin du centre que tous les autres qu’il avait fait depuis le début de son entrainement. Il avait vraiment besoin de s’entrainer.
Alix resserra sa prise sur la crosse de l’arme, pour ne faire qu’un avec elle et pouvoir la considéré comme une extension de son propre corps, et ainsi pouvoir le manier plus facilement. Le doigts sur la gâchette, la balle partie de nouveau vers la cible. Le résultat fut encore pire que le précédent.
L’un des éclairs qui dansait dans ses iris rubis se chargea d’une imperceptible nuance de colère, accentuant ainsi le côté perçant de son regard. Sa pupille se rétrécit, comme celle d’un chat, et son esprit superposa à la cible la silhouette d’un homme…
Comme si l’arme avait senti le changement chez son propriétaire par le biais de sa prise, le tir qui suivit atteignit le contour du premier cercle. La slave suivante perça d’une demi douzaine de petit trou la périphérie du centre, se rapprochant à chaque fois de l’objectif. De là où il avait imaginé le cœur de l’ombre…
Peu habitué à rester si longtemps à l’horizontal, son bras droit trembla et s’abaissa légèrement. Les sourcils d’Alix se froncèrent presque imperceptiblement, et il redressa son bras dans exactement la même postions qu’il avait quelques secondes plus tôt et tira une nouvelle fois.
Plus qu’une question de force ou de précision, il s’agissait de volonté.
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Jeu 2 Jan - 20:12 | | |
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Messages : 89 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 24 Localisation : Le Royaume Perdu d'Imaginarium
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Jeu 2 Jan - 21:03 | | Wow tu mets trop bien l'ambiance!! Quelques phrases un peu mal tournées, mais sinon c'est trop bien!! j'aimerais voir la suite s'il y en a une. |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Jeu 2 Jan - 21:42 | | Merci !
Oui, je sais. Souvent mes mots n'arrivent à exprimer ma pensée ou je mélange plusieurs phrases ce qui donne un résultat.. surprenant! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 89 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 24 Localisation : Le Royaume Perdu d'Imaginarium
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Jeu 2 Jan - 23:32 | | De toutes façons je crois bien que moi c'est pire |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 10:42 | | Mais non... De toute façon nous sommes ici pour progresser et pour nous conseillé alors ne t'inquiète pas ! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 170 Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 24 Localisation : Au pays d'Equestria, là où les poneys sont trop choupinous ♥
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 11:09 | | félicitation saphiral, tu as encore réussis à me surprendre. jusqu'à présent, je n'es lu que ta fiction sur AS, (et notre collaboration bien sur ^^) et je pense toujours la même chose, tu écris toujours super bien! Tu aimes bien se style? le style un peu drama, j'ai remarqué que on le retrouvé pas mal dans tes écris. Moi en tout cas, j'aime beaucoup ton style d'écriture. Pauvre petite Camille. Ca doit être dur quand même de rester seule dans un manoir, surtout quand on sait que ses parents sont morts.
en tout cas, j'ai hâte que tu sorte une autre nouvelle. ^^ malikasucre |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 11:16 | | Merci ! Le style un peu Drama... ? C'est à dire ? Merci beaucoup !
J'en posterai certainement un cet après midi ! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 170 Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 24 Localisation : Au pays d'Equestria, là où les poneys sont trop choupinous ♥
| | | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 11:46 | | Non ce n'est pas fait exprès à vrai dire ^^" C'est juste que ça donne du piment à l'histoire, même si je dois avouer que c'est un peu lourd parfois...
Merci beaucoup ! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 89 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 24 Localisation : Le Royaume Perdu d'Imaginarium
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 12:27 | | Ce n'est que mon avis, sans vouloir te vexer, mais je pense que dans ta nouvelle c'est un peu cour 5 ans pour lire tous les livres d'une bibliothèque aussi énorme ! Peut être aussi que c'est moi qui ne lis pas assez ou que c'est elle qui lit toute la journée! XD Cependant moi aussi j'adore ton style ! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 14:43 | | Oui, rétrospectivement je m'en rend compte. Mais bon, après tout ce n'est qu'une histoire!
Merci beaucoup!
Nouvelle 2 disponible |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 89 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 24 Localisation : Le Royaume Perdu d'Imaginarium
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 15:23 | | O.O J'adore!! J'adore j'adore j'adore ! (À la fin ca se répète mais cest pas grave je pense qu'on le fait tous ) (désolée je fais que critiquer) Tu as un style que j'adore tout simplement!!! Je veux la suite!! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 3 Jan - 18:19 | | Je suis ravi que ça te plaise ! Oui, c'est ait exprès pour donné un effet de style, mais ça n'a pas l'air de marcher... Ne t'inquiète pas ! C'est justement le but de ce forum et puis vos conseil m'aiderons à progresser ! Merci beaucoup ! Je l'écrirais si j'ai le temps! |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Mer 15 Jan - 14:07 | | |
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Messages : 89 Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 24 Localisation : Le Royaume Perdu d'Imaginarium
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Ven 17 Jan - 18:44 | | Waouh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (tu m'as comprise ^^) |
| | | Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Dans un lieu remplit de mystère...
| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents Mar 10 Juin - 12:02 | | Merci beaucoup Keishann, et excuse moi du retard pour répondre ><
Nouvelle 5 disponible |
| | | Auteur | Message |
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| Sujet: Re: [Receuil de Nouvelle] Saphiral, la Plume au yeux d'argents | | |
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